11 août - Parthenay -                                        Place du château - Concert à 21h

Restaurants à proximité et Buvette  sur place

Le spectacle :      L'Europe Galante par le festin d'Alexandre

C’est une visite de l’Europe musicale galante, au 18e siècle. Contexte géopolitique et développement des échanges ont favorisé les voyages des musiciens.

 

Un programme musical, d’une grande diversité, tant de caractères que de sensibilité.

Avec : 4 musiciens (2 violons, violoncelle, clavecin)

 

Auteur(s) : Haendel, Leclair, Vivaldi.

 



Le Monument : Château

 L'histoire de la ville de Parthenay est liée à l'existence de son castrum mentionné pour la première fois en 1012. Ce premier château n'a pu être localisé avec précision.
C'est au XIIIe siècle que sont édifiées les fortifications de la ville (château et enceinte urbaine) avec l'aide directe des rois d'Angleterre. Les textes de 1202 et 1227 mentionnent sans ambiguïté les différents subsides qui sont accordés par ces derniers à leur vassal de Gâtine.
Au XVe siècle, Arthur de Richemont, connétable de France, prend possession de la seigneurie de Parthenay. Rompu aux techniques de guerre, il commande la construction d'ouvrages défensifs novateurs, adaptés à l'usage de l'artillerie à feu. Le site du château est alors doté de deux boulevards d'artillerie (front sud et front est) et d'une bastille, ouvrage bas percée d'archères-canonnières. Cette dernière est modifiée par François II d'Orléans, vers 1487, par l'ajout d'une tour d'artillerie munie de canonnières en X.
Depuis le début du XVIIIe siècle, le château n'est plus habité. Abandonné, il est continuellement pillé et sert de carrière de pierres malgré la volonté affichée du prince et de l'intendant de conserver les ruines du château. Une description de 1775 indique qu'il reste cinq tours, un donjon, un petit corps de logis, le tout sans clôture.
L'aménagement de la place du Château en 1831-1832 contribue à la destruction des restes du boulevard d'artillerie, d'une partie du massif d'entrée et de l'ensemble des bâtiments de la cour intérieure. Les fossés sont progressivement comblés. Seules les tours du Châtelet, d'Harcourt et la Bastille sont conservées.

 Le château, implanté au nord de l'éperon rocheux, est isolé de la citadelle qui le domine, par de profonds fossés taillés dans le rocher. Son plan triangulaire reflète deux préoccupations majeures : l'adaptation aux contraintes du site et la recherche d'un flanquement idéal.
Son enceinte est flanquée de neuf tours dont huit seulement ont été étudiées. Trois tours principales, placées aux angles, en assurent la défense, suppléées par des ouvrages secondaires. La tour du Châtelet (ou tour de la Poudrière) et la tour d'Harcourt présentent le même système constructif qui permet d'appréhender deux campagnes de construction. Elles ont été chemisées : une première tour, de faible diamètre, a été entourée par une seconde plus importante.
L'intérieur de la place n'a pas été fouillé. Il est donc impossible de localiser les bâtiments à caractère résidentiel, domestique ou religieux bien qu'ils soient connus par les textes. Seule l'enceinte castrale a fait l'objet d'études archéologiques. Plusieurs campagnes de restauration ont permis la consolidation, après analyse, des fortifications. La tour du Châtelet a subi une modification importante de sa partie sommitale. Le dernier étage, composé d'une petite salle carrée munie de fentes de tir, couverte, à l'origine d'une charpente, a été transformé en salle panoramique.