Les Sassy Swingers ressuscitent le jazz enjoué et métissé de la Nouvelle Orléans des années 30 à nos jours, mêlant standards et
compositions.
Banjo, washboard, sousaphone, trombone, clarinette et voix forment un sextet qui swingue et chaloupe, le tout dans un style délicieusement rétro...
Irrésistible et contagieux !
En 1100, l'église est construite. Il s'agit alors d'un édifice de plan allongé, composé d'une nef de cinq travées, terminé par
une abside semi-circulaire. De l'église romane, il ne reste que les murs gouttereaux et le portail. Au XVe siècle, l'abside est remplacée par un choeur de deux travées (dont les voûtes sont du
XIXe siècle). C'est à cette époque que l'on entreprend la construction de la tour du clocher sur le côté sud de la nef. Enfin, deux chapelles latérales sont créées.
Au XIXe siècle, après sa réouverture au culte en 1822, l'église est restaurée : reconstruction des voûtes et de la chapelle nord selon le même plan, restauration de la façade et du clocher.
L'édifice actuel adopte un plan cruciforme par la création des chapelles gothiques. Il se compose d'une nef unique de cinq travées, d'un choeur de deux travées à chevet plat, d'une chapelle
sud dédiée à saint Joseph et d'une chapelle nord, de deux travées, dédiée à la Vierge. L'ensemble est couvert d'un berceau brisé pour la partie occidentale et de croisées d'ogives, à quatre ou
huit nervures, pour la partie orientale.
Le portail en arc brisé est encadré, de chaque côté, de quatre colonnettes aux chapiteaux sans ornement. Il reçoit un programme sculpté intéressant, malheureusement altéré par la restauration
abusive de 1860. Les sculptures trop abîmées ont été remplacées par des blocs de pierre laissés nus. Les scènes manquantes nous sont connues par un dessin de Charles Arnauld réalisé en 1843.
Ainsi les voussures s'ornaient d'une Psychomachie (combat des Vertus contre les Vices), d'un Zodiaque et de scènes des Travaux des mois. La signature de l'artiste y est même indiquée :
Guilelmus fecit hoc.
Au-dessus du portail, une corniche à arcatures et à modillons sculptés, comparable dans une certaine mesure à celle du chevet de l'église de Béceleuf, sépare la façade.
A voir dans l'église.
- La statue de Louis Marie Grignon de Montfort. Fondateur des Soeurs de la Sagesse et des Missionnaires de Marie, le Père Louis Marie Grignon de Montfort est venu prêcher à St-Pompain en
1715-1716 pour raviver la foi des habitants. Décédé en 1716 à St-Laurent sur Sèvre, il a été canonisé en 1947.
- La relique conservée dans la chapelle nord, d'un fragment de la croix de mission érigée en 1715-1716 à Saint-Pompain par l'apôtre de cette paroisse, Louis Marie Grignon de Montfort. Cette
mission est à l'origine de l'ordre des Montfortains et d'un pèlerinage à Saumur.