20 août - Saint-Pardoux-Soutiers              Chapelle Notre-Dame-des-neiges                 Château-Bourdin - Concert 21h

Buvette et food-trucks sur place à partir de 19h

Vidéo-Mapping sur la Chapelle à la tombée de la nuit

Le groupe :               Valentin Vander

Dans ce nouveau chapitre, Valentin Vander use d’armes de séduction massive et entre espièglerie, profondeur et constat éclairé sur les relations sentimentales qui lient les êtres, il insuffle à ce deuxième album une couleur mélodique qui capte dès la première écoute. On trouve alors, au gré des chansons qui jalonnent l’album, ce petit quelque chose d’unique dans sa personnalité joliment désabusée qui n’oublie jamais d’opter pour la dérision. Ici, les émotions priment et semblent inédites, comme si la mélancolie avait embrassé une forme de légèreté.


Le Monument : Chapelle Notre-Dame-des-neiges

 

Le prieuré Notre-Dame des Neiges, de l'ordre de saint Benoît, fut fondé par Guillaume IV de Parthenay Larchevêque en 1170 de retour de pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle. Hugues Larchevêque et Guillaume V accordèrent des libéralités aux moines et aux habitants de Château Bourdin.
En 1693, un édit royal enleva à l'ordre de Saint-Lazare le prieuré de Château Bourdin dédié à Saint-Fiacre et qui dépendait depuis le XIIIe siècle de la Maison Dieu de Parthenay. L'aumônerie à laquelle on réunit celles de Chef Boutonne, d'Allonne et de Champdeniers fut érigée en hôpital en 1695.

La chapelle.
Il est possible que quatre édifices se soient succédés. Un premier édifice au XIIe siècle (vestiges visibles dans les bâtiments de la maison de retraite et sur le pignon du transept sud) a été agrandi à une époque indéterminée, peut-être au XVIIe siècle. Une pierre, placée sur la façade de la chapelle, gravée de l'inscription « ME PE LE GEAY PZ 1606 » attesterait de restaurations, apparemment financées par le seigneur de Grand-Ry. D'autres pierres également datées se retrouvent ailleurs dans les bâtiments de la maison de retraite témoignant de l'importance du chantier. En 1779-1780, Guillaume d'Aubaret fait rebâtir la chapelle et, à cette occasion, modifie le plan de l'édifice qui est alors réduit. Lors des restaurations de 1999, une peinture murale en trompe-l'oeil représentant une arcade a été découverte, sous les badigeons. D'après son emplacement, elle pourrait dater d'avant 1780. Située sur le mur intérieur du pignon du transept sud, elle a été en partie masquée par les maçonneries lors des aménagements de Guillaume d'Aubaret. Enfin, en 1867, l'édifice est reconstruit par l'entrepreneur ROSSARD.